novembre 2022

La formation professionnelle : TROGER y tient

L’apprentissage conditionne pour une grande part l’orientation et le niveau d’entrée dans le monde du travail. En Suisse, nous disposons d’une filière de formation professionnelle qualitative et dispensatrice d’une idée de la finition sur laquelle repose la réputation de notre artisanat.
L’avènement des outils de gestion numériques, les progrès des matériaux et leurs procédés d’utilisation, les spécialisations métier, l’évolution de la législation environnementale, imposent une actualisation permanente sans laquelle les entreprises et leurs ressources humaines ne pourraient se tenir à l’avant-garde.
Guillaume Poitrineau, technicien sanitaire chez TROGER depuis 2020 et récent titulaire d’une attestation PERCO portant sur les principes de base en protection de la santé et sécurité au travail, répond à nos questions sur la notion de perfectionnement en cours d’emploi.

TROGER. Quelle forme a pris votre parcours professionnel ?
Guillaume Poitrineau. J’ai suivi un cursus initial de monteur sanitaire. Dans notre métier, nous sommes souvent amenés à nous spécialiser selon les projets sur lesquels nous intervenons. J’ai acquis la certification « nacelle » pour compléter le team compétent dans cette discipline. J’ai eu la chance de suivre une formation PERCO qui me permet d’être le référent de contact pour tout ce qui relève de notre stratégie de sécurité au travail. Je prépare également un brevet fédéral de contremaître sanitaire.

Pensez-vous que la formation continue soit un agent d’évolution professionnelle et personnelle ?
Si l’acquisition des connaissances est un plaisir de l’existence, elle est aussi essentielle en entreprise. Dans notre secteur d’activité marqué par des progrès technologiques et des remaniements législatifs réguliers, la compétence est indispensable pour rester en adéquation avec les exigences du marché.

Quelle est la politique de TROGER à ce sujet ?
Il suffit d’en parler à notre Direction, qui est toujours ouverte sur cette question. La formation professionnelle profite aussi à l’entreprise, car elle élargit son spectre de services.

Selon vous, quels sont les grands enjeux de la branche sanitaire ?
Nous vivons une importante évolution du droit environnemental. Le matériau de notre activité, c’est l’eau. Celle-ci se raréfiant, y compris en Europe, nous serons immédiatement concernés par les réformes visant son économie.

Pour conclure cet entretien, que suggérez-vous aux jeunes générations ?
Les méthodes de management et de collaboration prennent de nouvelles formes, les processus se numérisent, mais sur le terrain, nous aurons toujours besoin d’une authentique expertise, du tour de main et de l’amour du travail bien fait. J’encourage au perfectionnement pour être en phase avec son temps et représenter une valeur ajoutée appréciable pour l’employeur.