MSF s’implante aux Nations avec Troger
Affichant transparence et durabilité, le bâtiment qui accueillera bientôt les équipes de Médecins Sans Frontières à Genève se veut le reflet des valeurs de l’ONG. C’est Troger qui a été choisi pour y effectuer les installations sanitaires. Laurent Jutin, chef de chantier, nous en fait la présentation.
Troger. Quelles sont les grandes lignes de ce projet ?
Laurent Jutin. Il s’agit d’un immeuble de bureaux conçu par le studio d’architectes allemand Sauerbruch Hutton. Il se compose d’une structure en béton habillée de bois et de verre sur huit étages et deux sous-sols. Avec ses grandes terrasses au dernier étage, ainsi que sa situation à quelques pas des organisations internationales, il devrait offrir un cadre de travail agréable aux équipes de MSF qui commençaient à se sentir à l’étroit dans leurs locaux de la rue de Lausanne. Enfin, la particularité la plus visible du bâtiment, ce sont ses façades végétalisées qui lui apportent verdure et fraîcheur.
Comment se sont déroulés les travaux ?
Le chantier a débuté il y a deux ans et a subi les interruptions dues au covid. J’y suis intervenu depuis le début avec une équipe de trois personnes présentes constamment sur place pour se coordonner avec les autres corps de métier. Nous avons posé les canalisations d’arrivée d’eau et d’évacuation, et de grands groupes sanitaires exigés par un bâtiment de cette taille. Depuis trois mois, je m’occupe seul des derniers ajustements et finitions. La livraison est imminente et l’emménagement des équipes de MSF est prévu en septembre.
Quelles spécificités avez-vous observées sur ce chantier ?
Les façades végétalisées représentaient une première expérience pour moi. Elles nécessitent une arrivée d’eau particulière pour l’arrosage des plantes, qui se fait via un goutte-à-goutte. Par ailleurs, le bâtiment est entièrement vitré. Nous avons donc dû adapter nos horaires cet été pour pouvoir y travailler malgré les vagues de chaleur alors que le système de climatisation n’était pas encore installé… Comme beaucoup de bureaux des Nations, l’immeuble est connecté à GeniLac, le réseau des SIG qui utilise l’eau du lac pour rafraîchir et chauffer.
Pourquoi pensez-vous que Troger a été choisi pour ce projet ?
Je pense que notre force vient du fait que nous sommes une entreprise attachée aux valeurs humaines. Les bureaux d’architectes savent que nos ouvriers sont qualifiés et fins connaisseurs des normes, qui sont nombreuses dans notre domaine. Personnellement, je suis chez Troger depuis huit ans et je m’y sens bien. J’apprécie la confiance que l’on me fait et les larges responsabilités que la direction me donne. Ce chantier en est l’exemple.
Le projet touche à sa fin, quelle est la suite pour vous ?
Je vais débuter un chantier de rénovation dans le centre commercial de Meyrin. Ce sera totalement différent et c’est ce que j’apprécie dans mon métier : la variété des projets qui me sont confiés. J’ai ainsi enchaîné un atelier mécanique pour Porsche, une école à la Jonction… Cette diversité est une source constante de découvertes et d’apprentissages, qui me motive particulièrement.