Autocontrôle des installations d’eau potable des bâtiments : une obligation des propriétaires assurée par TROGER
Julien Sallet, responsable de notre département IS’EAU, nous éclaire sur la responsabilité de la qualité de l’eau pour les installations privées, et les solutions proposées par TROGER.
TROGER. Pouvez-vous nous rappeler le cadre législatif ayant amené au dispositif d’autocontrôle ?
Julien Sallet. L’autocontrôle définit l’obligation des propriétaires de procéder eux-mêmes au contrôle des installations d’eau potable de leurs bâtiments.
La législation est explicitée par les articles 26 et 27 du règlement SIG, qui confient aux propriétaires la charge exclusive du contrôle et de l’entretien des installations privées pour la fourniture d’eau potable. La directive de la Société Suisse de l’Industrie du Gaz et des Eaux (SSIGE) précise également les obligations et responsabilités des propriétaires, exploitants et locataires en matière de conservation de la qualité de l’eau potable dans les bâtiments.
Qu’apporte le département IS’EAU face à cette obligation légale ?
Nous maîtrisons parfaitement le processus de distribution d’eau des installations neuves que nous réalisons, et il est très pratique pour nos clients de nous en confier le contrôle et la maintenance.
Pour ce qui est des bâtiments existants, nous proposons un service à 360°, de l’audit à la maintenance.
Lorsque nous intervenons sur l’existant, il est souvent nécessaire de procéder à l’analyse complète ou partielle du réseau. Nous proposons ensuite un abonnement de contrôle et d’entretien permettant de garantir une qualité irréprochable sur le plan de l’hygiène, en quantité suffisante et dans des conditions techniques optimales.
Où se situent le plus souvent les problèmes ?
Dans l’ancien, les causes potentielles de pollution sont nombreuses. Nous procédons généralement à une analyse microbiologique afin de vérifier l’absence de bactéries contaminatrices et, le cas échéant, procéder aux mesures correctrices.
Nous sommes très attentifs à l’état des canalisations, mais aussi aux disconnecteurs, qui ont une grande importance dans la salubrité de l’eau. Les disconnecteurs empêchent l’entrée d’eau usée dans le réseau d’alimentation.
Les disconnecteurs font-ils l’objet d’une norme de maintenance ?
C’est en effet une pièce maîtresse du dispositif de distribution d’eau. Le disconnecteur est une valve mécanique interdisant le retour d’eau usée pouvant se produire lors de vidanges de conduite, de mise en marche de systèmes de pompage, d’installations d’élévation de pression, etc. Les dispositifs de protection contre les retours d’eau doivent être soigneusement entretenus et subir des contrôles périodiques. Il existe une obligation d’entretien des équipements précisés dans les « Directives pour l’installation d’eau » éditée par la SSIGE. Quel que soit la configuration du dispositif (disconnecteur, réservoir à flotteur ou pompe de surpression, IS’EAU permet un niveau de sécurité irréprochable.
Les disconnecteurs doivent être remplacés tous les 5 ans. Nous possédons les agréments SSIGE et SIG requis pour assurer une parfaite conformité de nos interventions avec les exigences légales. Nous disposons également des formations et matériels nécessaires à la révision des disconnecteurs et de toutes les composantes des réseaux.
Comment peut-on recourir à IS’EAU ?
Nous proposons un contrat d’entretien dont la périodicité adéquate des contrôles de bon fonctionnement est justifiée par les exigences liées aux « Directives SSIGE pour l’établissement d’installations d’eau de boisson (W3) Édition 2018 » et reprise par SIG afin de garantir une eau de boisson irréprochable. Nous intervenons sur les 10 points indispensables à un contrôle exhaustif, et proposons différents plannings allant du contrôle annuel au contrôle mensuel.
Tous les éléments de contrat sont soumis à une visite et un audit préalable.
Pour en savoir plus, contacter :
Julien Sallet
iseau@troger.ch
022 884 18 40
