Rénovation et surélévation d’un immeuble aux Acacias

Aux abords de Carouge, face au parc des Acacias, cet immeuble situé au 19 rue du Grand-Bureau* fait l’objet d’un projet de rénovation et de surélévation. Troger intervient pour exécuter les installations sanitaires.
Notre collaborateur Franck Caramello assure le suivi du chantier et revient sur l’actualité de ce projet engagé fin 2020.

Troger. Depuis quand travaillez-vous chez Troger ?
Franck Caramello. J’ai rejoint l’entreprise il y a 11 ans. Après un apprentissage en France, je suis arrivé en Suisse à l’âge de 20 ans et j’ai débuté comme monteur, chez Troger. Mes années d’expérience m’ont ensuite amené à occuper le poste de chef de chantier, puis de technicien au sein du département « Chantier ». Je gère simultanément 5 à 10 projets. Rue du Grand-Bureau, nous intervenons dans un contexte marqué par la crise sanitaire et les gestes barrière.

Quel est votre rôle sur ce projet ?
Ma fonction est essentiellement administrative. Je veille à la bonne exécution des travaux, en étroite collaboration avec le chef de chantier. Je participe aux séances avec le maître d’ouvrage et l’architecte, ce qui m’amène à me rendre sur site une à deux fois par semaine.

En quoi consistent ces travaux ?
Ils s’inscrivent dans la rénovation d’un immeuble composé de 6 étages et qui, au rez-de-chaussée, compte plusieurs commerces. Le maître d’œuvre est mandaté pour ajouter deux niveaux supplémentaires avec des appartements neufs qui seront proposés à la location. Avant de procéder à la surélévation, Troger est chargée de la rénovation des installations sanitaires. Nous assurons la réfection de la tuyauterie au sous-sol et créons de nouvelles distributions d’eau.

Quel est l’état d’avancement du chantier ?
Le chantier a débuté fin 2020. Nous achevons la phase de restauration des colonnes montantes. Nous réaliserons dans un deuxième temps les installations complètes dans les 2 étages supplémentaires.

Quels sont les principaux défis sur cette mission ?
Nous devons refaire les colonnes d’eaux usées, d’eau chaude et d’eau froide, alors que la plupart des appartements sont occupés. Pour minimiser la gêne occasionnée par les travaux, nous faisons en sorte d’intervenir rapidement, avec la plus grande efficacité possible. Néanmoins, les locataires ont conscience que les perturbations seront compensées par des installations sanitaires neuves.
L’autre écueil tient à la crise du COVID-19. Dans les appartements, nous portons le masque, conformément aux directives de la Confédération et sur le chantier, les équipes veillent à respecter les mesures de distanciation physique. Cela étant, travailler sur un bâtiment dessiné par Constantin Hilberer, le concepteur du Pavillon Sicli, est un privilège.

* L’excellent ouvrage « XXe siècle un siècle d’architectures à Genève » nous révèle quelques secrets sur cet immeuble construit par l’architecte Constantin Hilberer entre 1964 et 1966. Il s’agit d’un ilot composé de deux immeubles de taille différente en raison des gabarits autorisés. Sa façade entièrement vitrée est réalisée en bois peint et équipée de contrecœurs en verre armé. L’immeuble a déjà fait l’objet d’une rénovation dans les années 2000 suite à un incendie qui a fragilisé la structure métallique.

Édition Infolio, Gollion, 2009