Troger ASL
septembre 2021

Opération ramassage de déchets avec l’ASL : TROGER au secours du lac Léman

Un sac de 110 litres, 24 bouteilles en verre, 27 en PET, 30 en alu, ça peut paraître peu, mais c’est déjà trop.  Ce décompte, ce sont les déchets ramassés par l’équipe TROGER durant l’opération de nettoyage du lac Léman organisée par l’ASL, le 20 septembre dernier. Pendant une demi-journée, nous étions 12 à participer à cette mission civique : Paul, Serge, Alexia, Virginie, Aldo, Franco, Ali, Franck, Samuel, Elvis, Vincent et Valentine.

Parés.es. pour le nettoyage
À Baby plage, Alexis Pochelon, chef de projet pour l’ASL (il nous avait déjà accordé une interview en juin dernier) est là pour nous accueillir et expliquer dans quelle mesure cette action est importante.  En effet, les résidus de tout genre que l’on retrouve dans notre lac et sur ses rives sont encore trop nombreux.
Par ici les reliefs d’un apéro, par là les mégots de fumeurs invétérés. La nature seule ne peut s’en prémunir. Ainsi, équipés de sacs, de gants, de pinces de ramassage et emmitouflés dans nos parkas TROGER, nous nous sommes lancés dans la traque du moindre déchet entre le jet d’eau et la nouvelle plage des Eaux-Vives. Sous un ciel chagrin, rien ne nous a arrêtés ! Nous avons collecté avec minutie les moindres déchets présentant un préjudice environnemental.

Le lac Léman, c’est notre patrimoine
«  TROGER est fidèle à sa vocation locale et privilégie le recours aux matériaux recyclés ; mais aujourd’hui, on ne peut pas encore tout remplacer », témoigne Serge Von Siebenthal, notre directeur général. « Si cette année nous avons choisi de soutenir l’ASL, c’est parce que son combat concerne tous les Genevois. Le lac Léman est notre patrimoine et il est important de contribuer à sa préservation. Aujourd’hui, nous avions envie d’aider en mettant la main à la pâte. »

Un peu plus loin, Virginie s’attaque à une canette coincée au fond de l’eau.  La perche est trop courte, mais ce n’est pas grave, avec conviction, elle finit par y arriver : « Je connaissais déjà l’ASL et je trouve que c’est une excellente initiative. C’est la première fois que je participe à une journée comme celle-ci, car seule, je ne le ferais probablement pas. En étant tous ensemble, on se motive et ça sensibilise. »

Alexia a son seau déjà bien rempli de mégots et se met à la tâche avec la détermination du juste. Elle qui apprécie naviguer durant son temps libre, prendre soin du lac est une évidence. « Il faut penser à nos enfants et à ce que nous voulons leur laisser. Chaque citoyen devrait participer à cette action ».

Sensibiliser à plus large échelle
Alexis Pochelon nous le rappelle : «L’ASL s’intéresse à la problématique des déchets sauvages depuis de nombreuses années. Bien que les pratiques évoluent vers le mieux, trop de déchets se retrouvent encore dans l’environnement.  »  
« De plus en plus d’entreprises souhaitent participer aux journées que l’on organise et la demande est en forte augmentation », rajoute-t-il. « En effet, grâce à ses actions, l’ASL a l’opportunité de toucher un plus large public, des personnes qui n’avaient pas forcément conscience de l’impact des déchets sauvages. »

Le lac Léman et l’ASL peuvent compter sur TROGER
La journée se termine avec le décompte. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a moins de déchets que prévu, d’autant plus que le week-end précédent, s’est déroulé un triathlon. Mais ne crions pas victoire pour autant, surtout quand on voit le tas de détritus triés sur la bâche et les 2000 mégots récoltés en moins de 2h. TROGER est-elle prête à une nouvelle participation l’année prochaine ? Certainement. D’autant que l’ASL propose d’autres types d’actions.
En tout cas, c’est avec plaisir que nous avons participé à cette demi-journée. Nous sommes fiers d’avoir apporté notre pierre à l’édifice !